Wolfox et Software Club ont travaillé main dans la main au cours d’un Design Sprint de deux semaines afin de cocréer une banque de connaissances en ligne. Software Club est une société proposant diverses études sur les acteurs clé du marché du logiciel à de grands fonds d’investissements afin de les aiguiller sur l’état de l’art d’une industrie.
Lors du design sprint, l'équipe de designers composée d'Anthony et Antoine a itéré et conçu plusieurs prototypes à partir des travaux de cadrage des fonctionnalités afin de créer une plateforme intuitive et efficace respectant les attentes soulevées lors de la création des persona.
Deux fonctionnalités, découpées ensuite en userflows, ont été retenues : la consultation d’intelligences publiques et un annuaire des évènements menés par Software Club.
Ces versions ont ensuite été retravaillées au cours de plusieurs semaines de collaboration entre Wolfox et Software Club en régie, afin de consolider les acquis soulevés lors du Design Sprint et aller au bout du potentiel d’une première version produit.
Chaque intelligence de Software Club répond à plusieurs critères primordiaux pour être utiles aux utilisateurs finaux :
Il paraît clair que le rôle des intelligences est aux fondations du produit : ressource principale de l’application, il est nécessaire que l’accès et la consultation du contenu soient adaptés aux usages des utilisateurs finaux tout en mettant un maximum d’efforts sur le contexte d’utilisation ainsi que sur les façons d’adapter l’outil a leurs routines de travail habituelles tous deux étudiées dans la première partie du sprint pour apporter une véritable plus-value à leur workflow.
Afin de définir le contenu d’une intelligence en surface et de façon explicite, plusieurs indicateurs sont mis en avant très tôt dans la consultation de celle-ci afin de permettre un tri à la volée de la pertinence de son contenu aux yeux de l’utilisateur final :
Au delà du contenu, il est important de pouvoir rapidement écrémer les contenus présentés par type et par domaine afin d’avoir une consultation efficace pour les utilisateurs experts souhaitant tirer le maximum du temps de navigation au sein de l’outil afin d’extraire le plus de contenu pertinent le plus rapidement possible.
Deux fonctionnalités entrent donc en considération :
Une intelligence ne se résume pas (et heureusement !) a son titre et a ses tags. Elle est surtout composée de multitude de livrables composant un véritable corpus de médias à consulter.
Ce corpus est soumis à plusieurs éléments primordiaux, directement hérités des besoins cernés par les ateliers UX :
Ces besoins demandent donc des choix UX forts, surtout sur la partie d’explicitation du contenu d’un corpus :
Chaque média doit avoir un titre explicite et être transparent sur sa durée / sa longueur. Chaque média doit être clairement identifiable, ainsi que sa nature.
De plus, un média ne doit pas être isolé du reste du corpus, ils sont un tout. Ainsi, sur une page média, les autres élément sud corpus restent accessibles, tout en modifiant les structures des pages afin de réellement se concentrer sur l’étude du document, sans distraction.
Au delà du contenu des livrables, la forme quant à elle est assez standard :
Étape préliminaire d’une intelligence dans sa timeline de conception, SWC propose des événements en ligne interactifs dans lesquels les utilisateurs peuvent échanger avec les experts de SWC au cours de webinars.
Ces événements peuvent être une base solide, menant ensuite à une création d’intelligence Lighthouse.
Les besoins sont clairs :
Afin de répondre a ses besoins, le flow a été découpé en deux pages simples, répondant aux mêmes codes que Lighthouse, compte tenu de sa proximité et de leurs liens dans le processus de création d’une intelligence :
Afin de relier toutes les sources d’intelligences, de pousser les nouveautés et de proposer du contenu basé sur les profils d’utilisateurs, la page d’accueil a été conçue.
Chaque partie de celle-ci pousse des intelligences spécifiques, sélectionnées d’abord manuellement par les experts en fonction des typologies d’utilisateurs, puis plus tard grâce à un algorithme de sélection.
L’enjeu de la page d’accueil est double : proposer du contenu pertinent rapidement sans action utilisateur d’une part, pour fidéliser et montrer la richesse des contenus tout en s’inscrivant dans une dynamique de veille régulière - dynamique omniprésente dans les workflows des utilisateurs finaux -, puis ancrer la navigation en impliquant l’utilisateur qui sera plus susceptible de continuer d’utiliser l’outil s’il a mené une action de consultation sur celui-ci.