Choix des matériaux, encres végétales, optimisation des formats, réduction des déchets… Derrière chaque carte de visite, packaging ou support marketing, de nouvelles pratiques émergent pour conjuguer création et responsabilité.
Mais concrètement, comment fonctionne l’éco-conception print ? Quels sont ses leviers ? Et surtout, quels acteurs sont capables d’accompagner les marques dans cette démarche exigeante mais essentielle ?
Décryptage d’une tendance de fond — et zoom sur Koryo, un acteur de référence du print responsable.
L’éco-conception, appliquée au monde du print, repose avant tout sur une idée simple mais exigeante : penser un support de communication en tenant compte de son impact environnemental, à chaque étape de son cycle de vie. Concrètement, cela commence par un choix rigoureux des matériaux. Les papiers utilisés sont souvent certifiés FSC® ou PEFC™, garantissant une gestion responsable des forêts. Le recours à des papiers recyclés ou à base de fibres alternatives (comme le coton ou le chanvre) se développe également, tout comme l’utilisation d’encres végétales, moins polluantes et plus respectueuses de l’environnement.
Mais l’éco-conception ne s’arrête pas au choix des matières. Elle intervient dès la phase de création graphique. L’objectif est d’optimiser les visuels pour limiter la consommation de ressources : éviter les aplats de couleurs superflus, alléger les fichiers, ou encore concevoir des formats standards afin de réduire les chutes de papier à l’impression. Ce travail en amont permet non seulement de limiter l’impact écologique du projet, mais aussi d’éviter des coûts supplémentaires liés à des erreurs de production ou à des pertes de matière.
Enfin, un projet print éco-conçu s’inscrit dans une logique circulaire. La réflexion porte aussi sur la fin de vie du support : sera-t-il facilement recyclable ? Peut-il avoir une seconde vie ou un usage prolongé ? Est-il pertinent de produire de grandes quantités si l’utilisation finale est éphémère ? Ces questions deviennent essentielles pour concevoir des objets imprimés qui ont du sens, tant pour l’environnement que pour les marques qui les portent. L’éco-conception n’est donc pas une contrainte, mais une nouvelle façon d’imaginer des supports plus justes, plus responsables, et finalement plus créatifs.
Si l’éco-conception s’impose progressivement comme un standard dans le monde de l’impression, ce n’est pas seulement pour répondre à des impératifs environnementaux ou réglementaires. C’est aussi — et surtout — une véritable opportunité stratégique pour les entreprises qui s’y engagent.
Premier bénéfice évident : l’éco-conception permet de limiter concrètement l’empreinte écologique des supports imprimés. Meilleur sourcing des matières premières, gestion optimisée des formats, choix d’encres moins polluantes, circuits de production plus courts… Chaque décision compte.
Et au-delà de l’action elle-même, ces démarches sont aujourd’hui traçables et valorisables auprès des clients finaux : labels FSC, PEFC, compensation carbone, QR code sur les supports expliquant la démarche… C’est un vrai levier de transparence et de confiance.
À l’heure où les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux engagements des marques, chaque support print devient un support de storytelling responsable. Une carte de vœux imprimée en papier recyclé localement ou un packaging éco-conçu, c’est un message en soi. C’est dire "nous faisons attention à ce que nous produisons et comment nous le produisons".
Cela donne du fond à la forme, et ça fait la différence dans un univers de communication souvent saturé.
Contrairement aux idées reçues, l’éco-conception ne signifie pas forcément une explosion des budgets. Bien sûr, certains matériaux responsables ou certifications peuvent représenter un coût supplémentaire. Mais, en parallèle, d’autres leviers permettent d’optimiser les coûts de production.
C’est le cas par exemple de l’optimisation des formats — qui réduit les chutes de papier — ou du regroupement de plusieurs productions sur un même tirage pour limiter les frais techniques. Travailler en circuits courts ou repenser la logistique permet également de limiter certains postes de dépenses.
L’enjeu est donc de trouver le bon équilibre : investir là où cela fait sens (matières premières de qualité, traçabilité) tout en repensant le projet pour limiter les dépenses inutiles. C’est là qu’intervient l’expertise des partenaires spécialisés, capables d’accompagner les ma
L’éco-conception pousse naturellement à repenser l’utilité, la durée de vie et l’impact d’un support. Est-il vraiment nécessaire ? Peut-il avoir un second usage ? Est-il facilement recyclable ? Ces questions amènent souvent à des créations plus intelligentes, qui sortent du simple "jetable" et s’inscrivent dans une démarche de valeur ajoutée.
Un bon design responsable, c’est un design qui dure, qui marque les esprits, et qui est en cohérence avec les valeurs de l’entreprise.
Dans ce contexte, des entreprises comme Koryo se distinguent par leur engagement concret et structuré en matière d’éco-conception. Plateforme de production graphique à haute valeur ajoutée, Koryo intègre des pratiques responsables à chaque étape de ses projets print : utilisation de papiers certifiés et recyclés, encres végétales, optimisation des process pour limiter les déchets, et gestion rigoureuse de l’empreinte carbone.
Mais ce qui distingue vraiment Koryo, c’est que ce virage vers un print plus durable n’a pas été dicté par une mode ou une contrainte réglementaire. Il est avant tout né de la volonté de son dirigeant d’aligner ses convictions personnelles avec les pratiques de son entreprise. Cette culture responsable, sincèrement portée par la direction, irrigue aujourd’hui l’ensemble des équipes et des collaborateurs de Koryo, qui partagent ces valeurs au quotidien.
En parallèle, Koryo multiplie les initiatives pour aller plus loin : partenariat avec le Secteur du Travail Protégé et Adapté (STPA), organisation de workshops RSE pour ses clients, accompagnement à l’éco-conception des projets, ou encore compensation carbone sur les productions. Une démarche engagée, concrète, et surtout alignée avec les enjeux environnementaux d’aujourd’hui.